Agribio Union et Qualisol donnent des pistes pour relancer la bio
À l’occasion d’une rencontre à la chambre d’agriculture du Tarn-et-Garonne, mardi 12 mars, des représentants de Qualisol et Agribio Union ont proposé des idées pour rebondir en grandes cultures bio.
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L’Occitanie est la première région bio de France. Et donc sans doute la plus impactée par la morosité du marché. Tous en souffrent : les agriculteurs comme les organismes stockeurs. La réflexion autour d’idées pour relancer la bio a donc été lancée en commun, lors d’une réunion autour des grandes cultures, mardi 12 mars, à la chambre d’agriculture du Tarn-et-Garonne, à Montauban.
« Sans doute le bout du tunnel »
Plusieurs intervenants, dont Anne-Charlotte Penas, conseillère bio à la chambre d’agriculture, ont souligné que quelques indices étaient en faveur d’une amélioration du marché. « Ce n’est pas miraculeux mais on aperçoit sans doute le bout du tunnel », avance François Joly, responsable productions végétales chez Agribio Union.
Le représentant de cette union bio de six coopératives du Sud-Ouest voit notamment de bons espoirs dans plusieurs cultures. De quoi espérer orienter la production vers les cultures les plus porteuses sur le marché, citant le tournesol oléique, le soja, le pois chiche, le blé Izalco (blé améliorant), les lentilles, les pois et féveroles.
Dur dur pour « les cultures rémunératrices »
Christophe Saysset, technicien bio chez Qualisol, insiste pour sa part sur la recherche de « leviers techniques » sur des « cultures fortes » que sont le soja et le blé.
En effet, reprend François Joly, « la pression des insectes et du climat augmente, ce qui fait que la production est compliquée pour les cultures rémunératrices » comme le soja et les lentilles. La recherche génétique, les tests d’assolement ou les changements d’itinéraires techniques sont donc déjà mis en chantier, mais les résultats n’arriveront pas immédiatement.
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